Par Ousmane GUEYE, APR DONDOU
Par cette invite oh! Combien pédagogique!, Son Excellence Monsieur le Président de la République annonce dès l’aube de sa réélection les couleurs de l’implication de tout un chacun pour le développement de notre pays. Ce n’est pas faute de l’avoir toujours chanté mais le Président Macky, à l’image de son prédécesseur a infatigablement brandi ce slogan mais hélas!
Nous sommes un peuple passionné de politique un peuple partisan du moindre effort et très exigent, une nation paresseuse.
Au travail!
D’ abord et surtout pour le retour des valeurs dans les institutions, dans les écoles, dans les structures, dans le transport, bref partout dans la vie courante. Nous aimons critiquer mais n’aimons pas être critiqués. Notre civisme est publicitaire.
Au travail pour une autonomie.
Au travail dans l’administration pour un Sénégal émergent.
Au travail dans les bureaux loin des connexions aux réseaux sociaux
Que cessent derrière l’écran des ordinateurs les discussions instantanées.
Que soient verrouillés certains sites dans les services au profit de ceux plus usuels dans la marche du travail.
Au travail dans tous les autres secteurs avec moins de compliments et de bavardage.
Au travail pour une solidarité agissante et sincère, une entraide une franchise et une confiance mutuelle.
La politique n’est pas un métier ni une profession à vie. Après les élections et les nominations que chacun rejoint son poste de travail. Le Président l’a souhaité le peuple doit l’aider. Le développement de notre pays ne repose pas sur les épaules du Président ni sur la taille de l’équipe gouvernementale, citoyens comme nous pas plus responsables que nous. Assez de bruits et de tapage, allons au travail car les chantiers sont là-bas. On ne peut pas vivre que de politique. Ne suivons pas le jeu de ces hommes incapables et inconscients qui, dans toute leur vie, n’ont rien fait pour le pays, n’ont rien prouvé et qui attendent cyniquement des lendemains meilleurs.
Il y a dans cette vie des politiciens à vie qui, sans les sorties médiatiques n’existent guère. Que nos religieux aussi assument pleinement leur mission de guide. Il n’aura que l’addition de nos forces, la soustraction de notre paresse, la multiplication de nos efforts et la division rationnelle de notre temps qui pourront nous sauver.
Tant que nous pensons que ceux sont les autres qui viendront développer notre pays, tant que ces mouvements d’humeurs à tort et à raison persistent pour décrier rien que pour décrier, nous risquerons de nous stationner au point zéro de l’émergence. Nos valeurs sont chères comme nous sont si chères nos forces vives car l’avenir est aux nations qui tireront profit de l’intelligence de leur jeunesse, de toute leur jeunesse.
Au travail, nous avons entendu Monsieur le Président, au travail, nous avons cru, au travail, nous ferons de notre pays une Nation où il fera bon vivre économiquement, socialement si toutefois la pédagogie de l’exemple est appliquée depuis l’en haut. A Monsieur le Président, nous disons: «gardez la barre, le peuple vous comprendra sous peu car vous avez de l’ambition favorable».
Barrybousso8@gmail.com
