Haala gasii! La messe est dite.

Contribution

Ibrahima Niang Conseiller spécial du Premier Ministre

Ce premier Décembre, l’on a tous vu, les partisans, les opposants et les indécis, une investiture qui finit par impressionner même des leaders suprêmes d’autres pays et institutions. A vrai dire Ils n’ont pas regretté d’avoir sacrifié leur temps pour assister à cet évènement prémonitoire, pavé de symboles forts. Jamais investiture ne s’était tenue dans une Arena, qui plus est, une des promesses tenues parmi tant d’autres ouvrages remarquables, d’où le choix porté sur lui d’abriter l’investiture du bâtisseur lui-même, pour un second mandat.

L’on a entendu des éloges sincères, lesquels justifiaient bien cette grande coalition autour du candidat investi, mais aussi un discours de sa part, tissé d’humilité, de sagesse, d’appel à la concorde, de paix, d’accent sur le travail, de droiture, de promesses également, sans aucun sarcasme, même pas une allusion à ceux qui, rien que pour exister, l’affublent à longueur d’année des péchés les plus invraisemblables.

La foule était impressionnante. Peuchère! – A ces opposants en train de se démener tant bien que mal avec la “haie du parrainage” et qui découvrent que ce sont les paradigmes mêmes du statut de candidat qui sont hissés au delà de leurs capacités. Que leur reste-il à faire? – Face à cette investiture qui a fini de surclasser tout autre concurrent, quand ne s’offre à eux que deux voies: soit se résigner au sort de Sisyphe (assumer le lourd fardeau de l’échec permanent) ou celui d’âne de Bouridan (se laisser mourir de ne savoir quelle est sa priorité).

L’on ose espérer que suite à cette démonstration de force ils ne viendront pas prendre d’assaut les média avec invectives et propos fielleux, ayant pour cible le Président, comme s’ils n’avaient aucune autre tactique. Il est irresponsable pour quelqu’un qui a eu à occuper de hautes fonctions au cœur du pouvoir, de s’illustrer publiquement par des propos incendiaires et un langage de charretier.

Et dire que tout ceci est motivé par l’obsession de l’alternance. Au demeurant qui ne veut pas d’alternance si celle-ci conduit au surenchérissement des bonnes conditions de vie des populations et non à l’exposition à des risques de régression fatale. Alors pourquoi voudrait-on au péril de ce pays imposer le retour d’auteurs notoires de crash de notre société, déjà bannis du pouvoir.

La politique est fluide par essence, elle est affaire de large coalition qui n’est réalisable qu’à travers altruisme et compétence avérée en la matière, ce qu’a  réussi avec brio le Président Macky Sall et la majorité présidentielle, en vue des prochaines élections.  Il faut être capable en politique d’accorder l’horloge de son mental à celle qui régule la marche naturelle de la société.

A défaut de cela l’on fait dans l’insanité, consistant à persévérer sa stratégie échec après échec, tout en espérant qu’elle finira par donner un résultat différent. Il n’en sera rien bien sûr! – Sinon qu’une accumulation de frustration qui conduit à la violence et l’instinct suicidaire, qui se traduisent par des proclamations outrageuses du type “ils passeront sur nos cadavres….”.

Au vu de la solennité et du sérieux reflétés par cette investiture, on ne peut s’empêcher de penser aux autres et leur dire: – “Caaxaan Faaxèè”( trêve de blagues).

L’élan est donné pour un grand mouvement solidaire, déterminé dans la discipline, à répandre le message d’espoir du candidat Macky Sall, qui finira par convaincre plus qu’il n’en faut pour bien le réélire au premier tour, le soir du 24 Février 2019. Le Pays et sa nation ne méritent pas moins.

 

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