Thierno Bocoum demande la suspension des licences de pêche accordées aux bateaux étrangers

Eco-Finance

Les pêcheurs sénégalais, tenaillés entre l’avancée de la mer qui brise leurs habitations et la rareté des ressources halieutiques dans les eaux maritimes sénégalaises, sont aujourd’hui dans le désarroi total. Nos visites à Bargny, guets Ndar et autres localités de la côte sénégalaise, nous ont permis de mesurer l’urgence de se pencher sur le secteur de la pêche et de secourir ces milliers de pères de familles et de parents qui ne parviennent plus à satisfaire des besoins primaires d’ordre familiaux et sociaux, faute de ressources. Ce secteur qui génère plus de 600 000 emplois directs ou indirects doit être une préoccupation majeure pour le gouvernement sénégalais.

Nous demandons au gouvernement de renforcer la pêche artisanale et de suspendre provisoirement la signature de licences de pêches pour le compte des bateaux étrangers.
Nous incitons le gouvernement à mettre sur pied une politique de repos biologique conséquente et une bonne gestion des aires marines protégées existantes pour une régénération harmonieuse de nos ressources halieutiques. Nous exigeons le renforcement de la surveillance de nos eaux pour barrer la route aux bateaux pirates qui profitent de leurs licences accordées par d’autres pays pour visiter notre espace maritime, sans être inquiétés.
Le gouvernement sénégalais doit également s’atteler à se rapprocher de nos voisins pour une gestion régionale des ressources halieutiques qui prendra en compte la nature migratrice de certaines espèces. Enfin nous attirons l’attention du gouvernement sénégalais sur la situation sociale difficile des populations impactées et l’invitons à leur fournir aide et assistance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *