Le procureur de la République a demandé au doyen des juges une mise en accusation de Ousmane Sonko et de la propriétaire du salon de massage Ndèye Khady, mais aussi leur renvoi devant la Chambre criminelle.
Le procureur ignore les témoignages du capitaine de gendarmerie Seydina Touré et les audios de Mc jugés pourtant décisifs par les avocats de Sonko. La décision finale du doyen des juges attendue en février au plus tard. Mais d’ores et déjà Ousmane Sonko : «Aucun procureur, aucun juge ne peut m’empêcher d’être candidat en 2024».
Le leader de Pastef, le principal opposant du pouvoir, est accusé de «viols répétitifs avec menaces avec une arme» sur Adji Sarr, une masseuse dans le salon de beauté de Ndèye Khady. Des accusations démenties naturellement par Ousmane Sonko qui parle de «complot» visant à l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de février 2024.