La tête pensante de la mouvance présidentielle comprend parfaitement les raisons de la hausse du prix de l’électricité. En marge de la préparation des « journées de l’émergence » dont le premier thème portera sur le passage du CFA et l’ECO, les Cadres de la Majorité Présidentielle ont abordé la situation du pays notamment la hausse constatée sur le prix de l’électricité et la situation actuelle de secteur de l’eau.
«Sur la hausse du prix de l’électricité, les Cadres comprennent la mesure d’ajustement, qui dans le contexte actuel, s’avère nécessaire au vu des explications pertinentes fournies, de bonne foi, par le DG de la Sénégal. Les cadres saluent la mesure intelligente prise par la Senelec de ne pas impacter le pouvoir d’achat des couches vulnérables qui ne sont aucunement concernés par la mesure», explique Alpha Bayla Guèye, le coordonnateur des cadres de Benno.
Aussi, les Cadres invitent les sénégalais à comprendre la portée de cette mesure qui n’est rien d’autre qu’une décision de gestion. Ils rappellent que la vie d’une entreprise n’est pas linéaire et que, compte contenu des situations, il est même recommandé de prendre des mesures qui garantissent la viabilité de l’entreprise.
En effet les Cadres constatent, que malgré l’ampleur des fluctuations défavorables notées juste après la dernière baisse de 10%, le comportement du prix de l’électricité n’a pas été modifié.
«La hausse était donc devenue inévitable», poursuivent les cadres qui encouragent les cadres de la Senelec et les félicitent de la bonne tenue des projets notamment celui relatif à l’accès à l’électricité pour tous. Concernant la marche d’un groupuscule et des arrestations qui s’en sont suivis, les cadres déplorent cette «agitation exagérée d’activistes notoires» qui s’accrochent à toutes les situations politiques pour se distinguer.
Selon Alpha Bayla Guèye et ses camarades, les sénégalais ont compris leur jeu et se démarqueront encore et encore de leur stratégie. Sur le même registre, les cadres rejettent la confusion entretenue par les syndicalistes d’enseignants du Saes et du Sudes pour la libération d’un des activistes arrêtés qui s’est éloigné des amphithéâtres pour défier les Institutions de la République. Selon eux, un tel combat n’est pas celui d’un syndicat d’enseignement, et au demeurant, une grève sur ce motif est illégal, et dénote d’une volonté de manipulation de l’institution Universitaire.
Enfin, relativement à la situation du secteur de l’eau, les cadres recommandent à l’Etat de privilégier sans discontinuité le dialogue avec les syndicats et d’assurer le service dû aux populations. Pour ce faire, les cadres demandent au gouvernement d’explorer des solutions d’intéressement du personnel à travers les leviers disponibles hors périmètre des actions. Les cadres formulent le vœu d’un retour à une situation normale dans les meilleurs délais.
