58 milliards de Francs CFA de la Banque mondiale pour le financement additionnel au projet eau et assainissement en milieu urbain

Eco-Finance

Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal “Il y a moins de quinze jours, nous étions encore dans cette salle pour la signature de quatre accords de financement pour un montant de 500 million de dollars. Revenir encore aujourd’hui pour des accords de financements dans trois secteurs aussi importants que l’eau, l’énergie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, est la preuve évidente que le partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Sénégal se porte bien, et même très bien.

Aujourd’hui, il s’agit de l’eau, source de vie dans un pays sahélien. C’est donc pour moi, Monsieur le Ministre, un grand plaisir d’être avec vous pour la signature de l’Accord de Financement Additionnel au Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) d’un montant de 30 (17 milliards de FCFA) millions de dollars, portant le montant total du projet à 100 millions de dollars, soit près de 58 milliards de Francs CFA.

Comme je le soulignais lors de la signature de l’Accord de Financement du projet initial, la présente cérémonie se situe également dans le prolongement d’un long et fructueux compagnonnage de la Banque Mondiale avec le secteur de l’eau et de l’assainissement au Sénégal, qui remonte maintenant à plus de deux décennies.

Avec la signature du présent Accord, la Banque mondiale aura injecté sur la période près de 200 milliards FCFA dans le secteur, à travers le Projet Sectoriel Eau (PSE) en 1996, le Projet Eau à Long Terme (PELT) en 2001, le Programme Eau et Assainissement pour le Millénaire (composante PEPAM-IDA) en 2010 et le Projet Eau et Assainissement en milieu Urbain (PEAMU) signé en 2015 qui bénéficie du présent Financent Additionnel.

Le PEAMU vise principalement à produire, d’ici à 2019, trente mille (30.000) mètres cubes d’eau par jour à partir de l’aquifère de Tassette, pour contribuer à la réduction du déficit d’approvisionnement en eau de Dakar, en complément du programme de mobilisation de quarante mille (40.000) mètres cubes d’eau souterraine, financé sur fonds propres par la SONES dans la phase intérimaire de KMS3. Le présent financement additionnel vise à renforcer cet objectif et dans une vision prospective, à connecter, à partir de 2020, la zone de l’aéroport de Diass et la Petite Côte au système d’adduction d’eau du Lac de Guiers.

 

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