Il y a une recette pour réussir à faire des affaires avec les Américains. Selon Anthony Adjassé, expert en commerce international, non moins proche des chambres de commerce américaines, les codes d’investissements américains sont extrêmement simples. «Il faut rassembler tout simplement des documents. En fonction des investissements publics ou privés, on peut demander à faire un audit. Pour un investissement, l’Américain veut savoir votre état financier. Ce n’est pas votre personne qui l’intéresse. Le problème pour beaucoup reste de pouvoir réunir les documents ».
L’autre problème, poursuit-il, les entreprises ne sont pas épaulées par les institutions financières. Dans le cas d’un partenariat à l’américaine, l’investisseur veut s’assurer que le mécanisme de remboursement de l’argent que vous avez mis ensemble sera efficace. Il attend à ce que le paiement se fasse d’une banque à une autre. Cela veut dire que vous devez avoir une banque qui doit avoir une banque correspondante aux Etats unis. C’est parce que l’investisseur veut savoir que vous allez rembourser.
«Sans banque, vous ne pas avoir d’investissement», explique Adjassé, ajoutant qu’il y a d’autres alternatives. A défaut, il y a des investisseurs qui veulent un quotte part. Ils peuvent vous demander de donner les 10% du coût de votre projet à investir. C’est comme à la banque, elle ne donne l’argent qu’à celui qui en dispose.
Adjassé déplore que certains, qui veulent se lancer dans le business, ignorent le mécanisme du monde des affaires avec les Yankees. «Il y a une méconnaissance des programmes de commerce américains et de leur fonctionnement. C’est ce qui explique les faibles avantages tirés de cette opportunité de commerce», déplore-t-il. Pourtant le pays le plus simple avec lequel on peut faire des affaires sans problème, c’est les Etats unis, assure-t-il.
Walf quotidien
