Depuis l’accession de Macky au pouvoir en 2012, on assiste à un chamboulement de la vie politique au Sénégal. La concrétisation du concept: on gagne ensemble, on gouverne ensemble” à carrément bouleversé l’organisation et le fonctionnement des partis politiques au Sénégal.
Les ténors accrochés au pouvoir ont favorisé plus leurs intérêts crypto personnels au détriment de leur organisation politique qui les avait porté. Tous les partis politiques classiques sont détruits. Le parti socialiste (PS) en miettes à cause des querelles intestines est sorti déplumé des conséquences du compagnonnage avec Macky.
L’alliance des forces de progrès (AFP) est réduite au néant. Le parti démocratique sénégalais (PDS) divisé en morceaux sans oublier le sort de And jef, de celui de Talla sylla et autres déjà scellé. Le Rewmi de Idrissa Seck est en état de grâce. Un état de fait regrettable qui prouve que l’idéologie n’existe pas chez nous politiques.
Ils sont tous assoiffés de pouvoir et ont peur de vivre dans l’opposition parce que très coûteuse. La chasse à l’enrichissement domine. Le seul bénéficiaire de cette situation morose est l’Alliance pour la République (APR) parce que parti détenteur du pouvoir, distributeur des cartes et destructeur des velléités. Les nouveaux partis ou mouvements risqueront de tomber dans la même situation si l’on sait que la vie d’un parti dépend des moyens.