Affaire de viol présumé: Ousmane Sonko accuse de Macky de cabale politique

Politique

Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, accuse  le Chef de l’Etat d’être le commanditaire de ce complot. «Un complot minable, une commande aussi lâche que son commanditaire en chef Macky qui a tous les moyens et qui n’ose pas affronter ses adversaires. C’est un complot ourdi par Macky Sall qui n’ose pas faire face à ses adversaires à armes égale», assène Ousmane Sonko.

«Une machination politique orchestrée par Macky Sall lui-même. C’est un complot politique ourdi par Macky Sall et j’ai les preuves. C’est un complot qui se trame depuis fort longtemps, depuis 2019», poursuit-il. Selon lui, l’objectif du complot est de faire en sorte que les Sénégalais oublient la situation sanitaire, économique, leurs deals et parlent de Sonko.

«C’est une affaire dirigée par le ministre de l’Intérieur et le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye. Un crime n’est jamais parfait. Ce qui montre que c’est complot, depuis longtemps on m’a alerté que des choses se tramaient contre moi là où je me soigne», dit-il encore, ajoutant qu’il va continuer à poursuivre ses séances de massages. En outre, Ousmane Sonko affirme que les enquêteurs ont mis la pression sur la propriétaire du salon de massage pour qu’elle témoigne contre lui. A l’en croire, ils l’ont séparé de son enfant prématuré qui pèse 800 grammes, contre l’avis des médecins.

«Ils lui ont proposé 30 millions, mais la brave dame a refusé. Ils ont fait une torture psychologique sur elle pour qu’elle témoigne contre moi. Elle m’a disculpé. C’est extraordinaire qu’on en arrive à ce point au Sénégal. Cela atteste, une fois de plus, que c’est un complot», insiste le leader de Pastef qui révèle que le jour des faits supposés, la masseuse qui l’accuse a appelé des hommes qui sont venus la prendre, à bord de deux voitures 4×4 noires, et l’ont amené vers une destination inconnue. Aussi, Ousmane Sonko appelle les Sénégalais à faire face à cette «tentative de liquidation» et prévient Macky. «Le temps est au combat,  nous devons être prêts à mourir. On dit souvent que le sénégalais ne se bat pas. Mais si les partisans du pouvoir sont prêts à conserver le pouvoir par tous les moyens, nous devons avoir la même détermination. C’est cela l’enjeu», martèle le leader de Pastef. D’après lui, Macky Sall a commandité des sondages et sait qu’il va perdre en 2024.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *