Carême 2023 : les recommandations de la conférence épiscopale

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Un retour à la prière basé sur le sens du pardon, du partage, du culte de Dieu et du respect de son prochain mais aussi un dialogue sincère entre populations dont acteurs politiques face au regain de tension qui gangrène nos sociétés. Tells ont été les recommandations phares des Évêques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée Bissau et du Cap-Vert à l’occasion de leur conférence épiscopale qui s’est tenue à Kolda pour les besoins du Carême à travers un document dénommé « Mandement Carême 2023 ».

«Les différentes réflexions contenues dans la synthèse de la Conférence épiscopale sont une réponse concrète aux différents appels de l’Esprit Saint adressés à notre Église locale. Ainsi, tout en se réjouissant de la qualité de la participation à ce travail synodal, vécue dans la communion fraternelle et l’esprit missionnaire, notre Église n’a pas manqué de souligner l’urgente nécessité d’insister sur les points d’attention suivants à savoir opérer des conversions véritables  pour améliorer la vie fraternelle entre baptisés et son ouverture aux autres puis sa présence dans tous les combats pour promouvoir la justice mais aussi la paix et l’équité sociale, ensuite redonner toute sa place à la communion pour une Église toujours plus fidèle à sa mission dans le monde», affirment les évêques.

«Et enfin se donner les moyens d’affronter les défis sans cesse croissants d’un monde en mutation. Il faut aussi lutter contre le repli sur soi, le mépris ou le rejet de l’autre et éviter les préjugés défavorables et retourner à la prière  puis prendre part activement à la vie de l’Église», poursuit le document.

Dans cette dynamique, Abbé Augustin Thiaw invite les fidèles catholiques à s’acquitter du denier du culte pour dire «Nous demandons instamment à tous les fidèles de mieux subvenir à la
vie de nos Églises, en versant plus régulièrement et plus généreusement les offrandes que sont les quêtes lors des cérémonies et les honoraires de messe. Verser le denier du culte est un devoir de justice. Il nous est demandé l’équivalent d’une journée de travail, mais c’est un minimum que chacun aura à cœur de dépasser dans la mesure de ses possibilités. Les sommes que nous dépenserions à des besoins secondaires, nous sentirons tenus de les consacrer à la vie et au développement de l’Église de Dieu, au lieu de les garder égoïstement sans pour autant oublier la confession.

Le dialogue face au regain de la tension politique et de la violence qui gangrènent nos sociétés ont aussi occupé une place dans les recommandations du Clergé. Selon encore Abbé Augustin Thiaw le dialogue constitue un moyen efficace pour une meilleure connaissance réciproque et une compréhension mutuelle entre les individus et les groupes. La promotion du dialogue par l’Église, en son sein et avec les autres entités de la société, est un acte d’évangélisation.

Le dialogue est une réalité dans notre Église», disent-ils avant d’exhorter les fidèles chrétiens à privilégier le dialogue entre les mouvements associatifs de l’Église et à s’engager dans le développement économique et social de leur localité mais aussi à ne pas avoir peur et ne pas tomber dans le chemin de la tentation puis à persévérer dans la foi.

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