Crise au Pds: Les libéraux de Belgique se veulent neutres

Politique

Les libéraux de Belgique refusent de prendre position pour un camp ou pour un autre. Ils renvoient dos à dos les protagonistes de la crise qui secoue actuellement leur parti. «Nous ne sommes pas pour la rupture et la division. Nous sommes pour l’Unité et le Respect des principes et des valeurs qui fondent l’essence du Pds tels que proclamés dans la Charte fondamentale du parti», disent-ils, ajoutant qu’il faut que les gens arrêtent de penser que lorsqu’on n’est pas d’accord avec une idée ou un acte de Wade, on est un traître infidèle.

D’après eux ce n’est pas parce qu’un fils s’oppose à une décision de son père qu’il est infidèle ou déloyal. Tant qu’on respecte le règlement et la charte fondamentale du parti, on est dans la fidélité et la loyauté, selon eux. Toutes les fédérations ont pris position en faveur du secrétaire général du Pds et de Karim Wade contre les frondeurs. Mais ces libéraux estiment que bâtir le parti avec des briques de conflits ne fera que l’affaiblir.

«Stop au bloc contre bloc, stop au clan contre clan. Stop au système binaire dont les incapables raffolent pour nourrir leur ambition et non le bien-être du parti. Nous ne sommes ni avec Omar Sarr, ni avec Karim Wade, mais seulement avec le Pds uni. Nous entendons hurler avec les bergers qui protègent le troupeau. Retournons à l’essentiel. Nous en avons besoin. Nous devons le faire ensemble, dès maintenant, en lançant la refondation du parti basée sur des critères consensuels acceptés par tous et conduite par une commission inclusive», poursuivent ces libéraux.

Car selon eux, leur parti depuis la dernière présidentielle est resté silencieux sur tous les problèmes qui assaillent les Sénégalais et la conséquence est que le terrain politique est occupé par de nouveaux leaders politiques. «On a l’impression que le Pds ne s’intéresse plus aux préoccupations des Sénégalais, mais seulement aux intérêts de Karim Wade ou ceux de Omar Sarr. Stop alors qu’il est temps. Le Pds a son agenda, mais les sénégalais ont le leur», alertent ces libéraux expatriés. Ils regrettent que leur absence lors de ce scrutin ait fini de pousser une bonne partie de leur électorat vers d’autres partis plus attractifs parce que incarnés par des leaders qui sont présents sur le terrain politique et qui font entendre leur voix sur tous les sujets brûlants. Par conséquent, ils exhortent les libéraux à cesser d’être émotifs et à revenir à la réalité et à apporter des réponses aux questions que les Sénégalais nous posent.

Que répondre à la question de savoir : « Que fera le PDS si Karim Wade n’est pas amnistié et que son procès n’est pas révisé ? » Allons-nous continuer à faire de lui notre candidat pour 2024 et revivre les mêmes péripéties qu’en 2019 ? Réfléchissez ! Ce que nous n’avons pas réussi à imposer en 2019, c’est-à-dire la candidature de Karim Wade, saurions-nous le réussir en 2024, d’autant qu’on refuse de dialoguer avec Macky Sall ?

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