Echanges d’expérience des Conseils des chargeurs africains: le Sénégal met son savoir-faire au service de la Guinée

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Mamadou Ndione, le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec)  a effectué du 04 au 08 juillet, une mission en République de Guinée, au nom de l’Union des Conseils de Chargeurs Africains (Ucca), en tant que vice-président de l’Ucca. L’objectif de cette visite est d’accompagner le jeune Conseil Guinéen des Chargeurs (Cgc). «Nous sommes venus au nom de l’Ucca, parce que je considère que nous sommes une famille et dans une famille, il faut un échange d’expériences. Nous sommes venus accompagner un membre de la famille qu’est le Cgc. Mais nous sommes également venus pour apprendre de ce Conseil», déclare  Mamadou Ndione. «C’est dans le cadre de ces échanges que nous voulons aider le Cgc à franchir d’autres étapes. C’est un jeune Conseil qui a été mis en place en 2010 et qui a connu une réforme en 2019. Il mérite quand même un accompagnement», poursuit le directeur général du Cosec.

Mamadou Ndione rappelle que le Cosec a été créé en 1975 et les derniers textes qui le régissent datent de 1984. Pour dire simplement, poursuit-il, que cette mission est importante à la fois pour la République de Guinée, mais également pour l’Ucca. D’autant plus que, selon lui, depuis le 1e janvier 2021, l’Afrique est entrée dans la phase active de la zone de libre-échange continentale (Zlecaf). Mamadou Ndione qui indique que les pères fondateurs de l’Oua rêvaient de cette zone de libre-échange et même de l’union économique africaine, ajoute que la machine est lancée et les Conseils des chargeurs africains ont un rôle déterminant dans la mise en œuvre de cette décision des chefs d’Etat.

Le secrétariat général de la Zlecaf a été mis en place et son siège est à Accra, au Ghana. Mais grâce au dynamisme de l’Ucca, dit-il, il est prévu de signer des conventions de partenariat entre cette dernière et la Zlecaf. Car selon lui, les Conseils des chargeurs doivent être au service des importations et des exportations de l’Afrique. Et pour ce faire, Mamadou Ndione soutient qu’il faut résoudre les équations logistiques. «L’intégration africaine se fera par les services de nos établissements publics que nous sommes, mais également en adéquation avec le secteur privé africain», dit-il. Cette mission qui a permis au directeur général du Cosec de voir les progrès importants du Cgc a aussi été l’occasion de faire un plaidoyer pour le positionnement stratégique des Conseils de Chargeurs dans la mise en œuvre de la Zlecaf. Le directeur général du Cosec avait à ses côtés ses collègues du Mali et de la Guinée Mbany Sangharé.