Electricité : la part des énergies renouvelables progresse rapidement dans la consommation

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La part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité ne cesse de s’accroitre au Sénégal.  En fin novembre 2022, le solaire, l’éolien et  l’hydro électricité représentent 29,33%  de la puissance totale installée. «Plus précisément, le solaire représente 245 mégawatts heures, l’hyrdo électricité  121 et 158 pour l’éolien», affirme Cheikh Ba, chef de service statistique et reporting à la Direction des études générales de Senelec. Il s’exprimait, lors d’un atelier de sensibilisation organisé, à Saly, par l’Agence nationale des énergies renouvelables (Aner) visant à renforcer davantage les capacités des médias et à initier un réseau de journalistes en énergies renouvelables. «Au mois de novembre de cette année, la part du renouvelable est de 27,33% parce que, entre 2022 et 2023, de l’énergie thermique de la centrale de Malicounda et de Karpowership a été injectée dans le réseau. Ce qui fait baisser la part du renouvelable d’environ 2%», dit-il.

Néanmoins, Cheikh Ba affirme que d’ici 2035, Senelec envisage, dans son plan de production, de baisser la part du gaz thermique de 4,67%, parce qu’on passera au gaz à partir de 2028. Avec cette énergie est maintenant considérée comme une «énergie de transition», on aura une part prépondérante du renouvelable dans le parc de Senelec.

Malgré tout, le Sénégal compte beaucoup sur les énergies renouvelables pour combler le gap de l’électrification notamment en zone rurale. En effet, d’après l’Aner, l’option prise par le gouvernement est de promouvoir le sous-secteur des énergies. «La vision qui fonde la politique de développement du secteur est d’avoir une énergie de qualité, disponible et accessible à tous, à moindre coût et respectueuse de l’environnement», souligne l’agence.

Pour cela, les acteurs appellent à une volonté politique forte de l’Etat pour lever les obstacles au développement du secteur. En effet, Youssouf Ndiaye du Conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal (Coperes) dénonce la cherté des matériaux à cause notamment, selon lui, des taxes douanières.

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