Le Cosec lance le guichet unique à partir du 1e janvier 2024

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Le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) lance le guichet unique portuaire à partir du 1e janvier 2024. Abdoulaye Thiam, le directeur technique du Cosec, qui s’exprimait ce jeudi, lors de la Journée du chargeur à la Fidak 2023, dont le thème est «Innovation technologique, facteur de l’autonomisation des femmes», affirme que la phase de pré dédouanement est dématérialisée avec Orbus, au niveau du dédouanement, c’est digitalisé avec le système Gaïndé. Mais ce temps gagné est perdu lors de la phase d’enlèvement, parce qu’il se fait de façon manuelle. «La valeur ajoutée de ce guichet unique, c’est de constituer le chaînon manquant qui permettra de dématérialiser le processus d’enlèvement de la marchandise depuis la phase de pré dédouanement jusqu’à l’enlèvement en intégrant naturellement un processus de paiement électronique», dit-il.

Désormais le transitaire, sans pour autant se déplacer, pourra, en temps réel, disposer de tous les documents dont il en a besoin pour enlever sa marchandise. Il pourra également payer l’ensemble de ses services sans pour autant se déplacer. Il va gagner du temps pour enlever sa marchandise. Ce qu’on appelle le délai de franchise qui est de dix jours au Sénégal. «La plupart des transitaires enlèvent leur marchandise au-delà de la franchise. Et la conséquence pour le chargeur, est qu’au-delà des délais de franchise, il y a l’application des pénalités qui viennent augmenter le coût de la marchandise et qui impacte le consommateur. D’où l’importance du déploiement de ce système qui va accélérer le processus d’enlèvement de la marchandise», souligne le directeur technique du Cosec.

Au-delà du gain de temps et d’argent pour les hommes d’affaires, ce guichet unique permet au port de Dakar d’être compétitive face aux concurrents de la sous-région, notamment celui de Lomé qui est devenu un hub de déclassement de Msc. «Si on sait que le trafic malien est notre principal client, nous avons intérêt à mettre en place tout le dispositif nécessaire pour sécuriser ce fret malien qui aujourd’hui peut aller en Côte d’ivoire, au Togo ou dans d’autres ports de la sous-région qui sont des ports concurrents», indique Abdoulaye Thiam.

 

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