Le Parti écologique sénégalais va saisir les Nations Unies pour les «actes de tortures» contre des détenus et manifestants

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Les cas de «tortures perpétrés contre certains prisonniers politiques et des manifestants» ne resteront pas impunis. En effet, pour dénoncer ces «actes barbares», Jules Aloïse Diouf, le secrétaire général du Parti écologique sénégalais a saisi le Haut Conseil des Droits de l’Homme, via une correspondance. C’est ce que renseigne un communiqué du parti politique. Lequel a demandé également une audience urgente auprès de l’organe intergouvernemental du système des Nations Unies. La formation politique souligne que le Sénégal vit «des heures les plus sombres de son histoire politique depuis son indépendance en 1960».

Ce, depuis la tentative de coup d’Etat constitutionnel avec la complicité de l’Assemblée nationale. Par ailleurs le Parti écologique sénégalais dénombre plus de 1500 détenus politiques dont les plus célèbres sont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye membres du parti dit ex-Pastef et plus d’une cinquantaine de morts liés aux manifestations de mois de mars 2021 et juin 2023. Le Parti écologique sénégalais et ses alliés tous membres des Forces vives de la Nation F24 s’indignent face à cette situation de détresse qui ternit l’image démocratique du Sénégal.

Selon la presse nationale et internationale indique la formation politique, plus de 500 prisonniers viennent d’être libérés sans enquêtes ni procès, ni preuves que leurs inculpations dans des supposés attentats, ni même troubles avérés à l’ordre public. Selon elle, les témoignages glaçant des anciens prisonniers convergent dans le même sens avec «une constance dans les actes de tortures, c’est le cas par exemple de Pape Abdoulaye Touré activiste, membre des Forces vives de la Nation F24 torturé et plongé dans le coma pendant plusieurs jours».

Cependant, martèle Jules Aloïse Diouf, à ce jour aucune enquête n’a été diligentée pour situer les responsabilités même si de plus en plus d’infiltration de nervis dans la police est agitée par les prisonniers. C’est pourquoi le Parti écologique sénégalais et ses alliés réclament de la part du Haut conseil des Droits de l’homme une enquête parallèle pour enfin établir et situer les responsabilités.

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