L’économie sociale et solidaire, une alternative à la mondialisation sauvage

Eco-Finance

Le salon tournant de l’économie sociale et solidaire a démarré ce mardi par un forum scientifique. Cette rencontre a été une occasion pour les économistes de plaider en faveur de l’économique sociale et solidaire qui est, selon eux, une alternative à la mondialisation sauvage.

Responsable à Enda Tiers monde, Cheikh Gueye affirme que nous sommes à la fin système néo libéral et qu’il est temps de promouvoir un contre modelé. Selon lui, ce système capitaliste a élargi le fossé les riches et les pauvres. C’est l’hyper domination des marchés qui a conduit à la misère. Car d’après lui, elle favorise la concentration des richesses par une élite qui préconise la sur consommation.

«C’est un modèle en finitude qu’il faut dépasser et l’économie sociale et solidaire offre une alternative. Depuis un certain temps l’économie sociale et circulaire constitue une alternative au modèle libéral», dit-il.

Ancien secrétaire d’Etat français à l’économie solidaire, Jean Gatel soutient pour sa part que nous sommes à un tournant historique. Il affirme également que le fossé ne cesse de se creuser entre pauvres et riches. Mieux, il renseigne que 1% de la population mondiale contrôle 99% des richesses de la planète. Et à l’en croire, l’économie sociale et solidaire peut être un remède. Toutefois, il note qu’il n y a pas un modèle économique et social. «Chaque pays organise son modèle selon sa culture  et son vécu», dit-il, avant de plaider une reconnaissance juridique de cette économie sociale.

D’autre part, il fustige la gourmandise des grandes surfaces. Il affirme que la grande distribution avec les supermarchés Auchan et Carrefour montrent que le capitalisme est le pire des modèles. Selon lui, ils  chez producteurs à des prix dérisoires et revendent très cher. «Les producteurs qui sont à la base de la matière première ne gagnent rien sinon très peu. C’est la grande distribution qui tire le plus son épingle du jeu », renchérit le professeur Abdoul Salam Sall,  directeur du Latres

Par ailleurs, il affirme que l’économie sociale et solidaire est une pratique ancestrale. Toutes les sociétés y compris africaines l’ont toujours pratiquée. «La Chartre du Mandé qui date de 1236 repose sur la coopération et  la mutualité intégrante. S’associer pour entendre remonte a longtemps. Les pratiques solidaires sont le fondement de notre société’, souligne le professeur Abdou Salam Sall.

Le salon tournant de l’économie sociale et solidaire est organisé par le ministère de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire dirigé par Zahra Iyane Thiam.

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