Les entraves à la croissance économique en Afrique

Eco-Finance

La reprise économique sur le continent devrait se poursuivre avec un taux de croissance global qui devrait passer de 3% en 2018 à 3,5% en 2019, selon le nouveau ministre des Finances et du Budget. Toutefois, Abdoulaye Daouda Diallo attire l’attention sur les éléments de risques intérieurs et extérieurs susceptibles d’entraver l’activité économique dans la Région.

Il s’agit, notamment, de l’essoufflement de l’économie mondiale ainsi que les tensions commerciales fortes; les chocs climatiques qui risquent d’affecter la production agricole dans certains de nos pays; les insuffisances des systèmes de gestion des finances publiques et la persistance des conflits qui freinent les efforts de développement économique et sociale dans le continent.

Face à ces contraintes et défis, les experts du FMI ont formulé des recommandations pertinentes pour accroître la résilience de nos économies et générer une croissance durable élevée et inclusive, selon le ministre qui s’exprimait lors de la présentation du rapport sur les perspectives économiques en Afrique.

Parmi les mesures préconisées par le Fonds, je voudrais souligner quelques recommandations qui me paraissent fondamentales : l’amélioration de la gestion des finances publiques à travers l’accroissement des recettes publiques, la maitrise des risques budgétaires ainsi qu’une bonne politique d’endettement, l’efficience des investissements publiques, et l’accroissement de l’investissement privé à travers, entre autres, la mise en place d’une Zone de Libre Échange pour l’Afrique.

 «Dans l’ensemble, ces différentes recommandations recoupent parfaitement les orientations que le Président Macky Sall, a donné au Gouvernement depuis son accession à la Magistrature Suprême en 2012. Ainsi, en matière de gestion des finances publiques, des efforts considérables ont été consentis, ces dernières années, pour réduire de manière progressive et continue le déficit public, améliorer la gestion de la dette de l’État et renforcer la qualité des investissements publics», poursuit le ministre.

Concernant le renforcement des échanges commerciaux, le rapport a souligné l’urgence de matérialiser l’accord relatif à la Zone de libre-échange continentale pour l’Afrique (ZLECAf).

Ledit accord a pour objectifs, entre autres, de faciliter les échanges intra-régionaux à travers la suppression des droits de douane sur la plupart des marchandises; la libéralisation du commerce des principaux services; la levée des obstacles non tarifaires et, à termes, la création d’un marché unique continental où la main-d’œuvre et les capitaux circuleraient librement.

A cet égard, je voudrais rappeler que le Sénégal souscrit à l’idée prônée par les experts du Fonds de concrétiser l’accord sur la Zone de libre-échange continentale en vue de stimuler les échanges commerciaux intra-africains et de favoriser, ainsi, l’atteinte de l’objectif d’intégration économique, conformément aux orientations stratégiques de l’Union Africaine et du NEPAD, souligne Abdoulaye Daouda Diallo. 

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