Macky, la perte d’autorité

Politique

Il est de plus en plus contesté jusque dans sa propre maison marron-beige. Des responsables de l’Apr et des alliés le défient ouvertement. Preuve que son autorité s’effrite de jour en jour.

Depuis sa réélection et la formation de son gouvernement, Macky Sall est contesté. Il est contesté jusque dans sa propre maison marron-beige. Ses choix politiques sont remis en cause par ses hommes. Ces derniers ainsi que ses alliés aussi bien de Benno que de Macky 2012, sont restés sourds à ses appels, lors de la première édition des journées nationales de nettoiement qu’il a initiées. Aucun allié n’a voulu se salir les mains. Ce qui semble traduire une perte d’autorité sur ses troupes de l’Apr et ses alliés.

Il y a moins de deux, des responsables de son parti s’insultaient copieusement. Mais, il n’a jamais levé le plus petit doigt pour mettre un terme à ces querelles intestines et rétablir l’ordre et la discipline dans le parti.

Moustapha Diakhaté lui mène désormais une guerre sans ouverte. Non seulement, il a créé un courant au sein de l’Apr, mais il exige sa destitution de la tête du parti. Macky Sall montre là aussi des signes d’impuissance. Preuve que son autorité s’effrite de jour en jour. Et il ne fait pas de doute que les choses iront de mal en pis, au fur et à mesure que son deuxième et dernier mandat approche.

A l’instar de ses militants, le Chef de l’Etat semble être désarmé face à ses alliés de la première heure. Regroupés autour de la coalition Macky 2019, ces derniers commencent maintenant à prendre leur liberté et à se rebeller ouvertement contre ses choix. C’est ainsi que Moussa Diop qu’il a placé à la tête de cette coalition il y a moins de cinq mois, vient d’être «destitué» par des certains leaders membres de cette coalition. Ce qui constitue un désaveu pour lui.

Il faut dire que beaucoup d’alliés de la première et de la dernière heure et même des responsables apéristes ne comptent plus sur lui pour des postes et des promotions. Car, constitutionnellement, il ne peut pas briguer un troisième mandat, d’après Moustapha Diakhaté, Sory Kabar, Seydou Guèye et le constitutionnaliste et ancien ministre de la Justice Ismaël Madior Fall.

 

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