ORIENTATION DE 24 000 NOUVEAUX BACHELIERS A L’UCAD : Les cadres du Coud alertent les autorités sur la capacité d’accueil

Actualité

Malgré les efforts consentis ces dernières années, des défis restent toujours à être relevés sur le plan de l’hébergement des étudiants au campus social de l’université Cheikh Anta Diop. C’est du moins l’avis de Dr Ndockh Seck, président de l’amicale des cadres du centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), en marge de leur assemblée générale ordinaire tenue, hier, au sein de ce temple du savoir. « Pour les défis, c’est la question des nouveaux bacheliers.

Le Coud va accueillir probablement 24 000 étudiants ajoutés aux charges actuelles. Cela veut dire qu’il y aura beaucoup de soucis par rapport à cette gestion. Les charges vont augmenter. Il faudra anticiper avec les autorités pour qu’il n’y ait pas de dysfonctionnement. Nous interpellons les autorités. On ne peut pas loger tous ces étudiants », avise-t-il. Avant d’ajouter : « Le problème en est que quand les moyens sont limités, les agents sont obligés de faire avec les moyens de bord. C’est le principal problème. En termes de restauration et de prise en charge médicale, si nous ne prenons pas des dispositions nécessaires, il sera très difficile de faire face à ces nouvelles charges ».

Selon ce dernier, le Coud vient de recevoir provisoire un lot allant de 5 à 6 nouveaux pavillons. Et que, soutient-il, le centre dispose d’une capacité d’hébergement qui varie entre 10 et 12 mille étudiants pour toutes les facultés. En ce qui concerne la restauration, le service peut gérer 30 à 40 mille étudiants par jour.

Dr Ndockh souligne également que cette assemblée générale rentre dans le cadre des activités de leur amicale. A l’issue de laquelle, soutient-il, il sera question de dresser un bilan. C’est pourquoi, informe-t-il, après un mandat des trois ans, une assemblée générale ordinaire est toujours organisée au cours de laquelle le bureau sera renouvelé. « Il y a beaucoup de questions d’ordre budgétaire qui ont été soulevées lors du mandat précédent parce qu’il était déficitaire. Il fallait jouer les bons offices pour arriver à trouver une solution. Ce qui nous a poussé à rencontrer le ministre de notre tutelle, le recteur de l’université et le directeur du Coud. Il fallait également capaciter nos agents. Par rapport à cela, nous avons eu à organiser des séminaires, des séances de formation. Sur le plan social, nous avons pu obtenir l’amélioration des conditions des agents », se félicite-t-il.  

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *