Convoqué aujourd’hui, ce lundi, à 11 heures, Ousmane Sonko affirme qu’il ne défèrera pas à la convocation de la gendarmerie. «J’ai reçu une convocation, après concertation avec mes avocats, mais je ne répondrai pas. Ils peuvent prendre l’armée pour venir me prendre, mais nous résisterons», dit-il. «Vous ne pouvez pas convoquer un député en cours d’exercice. S’ils lèvent mon immunité parlementaire à 9 heures, je répondrai à 9 h 5mn», poursuit-il, réclamant le respect de la procédure.
Selon lui, l’objectif du pouvoir est de le mettre en prison pour l’empêcher de parler. Ousmane Sonko indique le procureur Serigne Bassirou Guèye a dénoncé des instructions pour qu’il soit arrêté une fois à la brigade de recherches.
Pour lui, ces accusations de viol ne tiennent pas la route. Il affirme qu’aucun sénégalais ne peut croire à ces menaces et viols répétés. Le leader de Pastef informe qu’il a des problèmes musculaires depuis son enfance, avec des dossiers médicaux qui le prouvent.
S’agissant du salon de massage en question, il affirme qu’il est reconnu par l’Etat, avec un agrément, dont le propriétaire y loge avec sa famille. Mieux, il affirme que le salon dispose de caméras de surveillance à l’extérieur comme à l’intérieur. Ousmane Sonko affirme aussi qu’il a toujours exigé la présence de deux personnes à chaque séance de massage.
«Je ne fais que des séances conformes à la morale et je récuse toute idée de viol. Est-il raisonnable pour Sonko, un homme aussi traqué, viole une fille devant d’autres masseuses sous le menace de deux pistolets», dit-il, ajoutant qu’il retournera dans ce salon pour poursuivre ses séances de massage.
