Tout candidat à la présidence de la République doit…jouir de ses droits civiques et politiques. Article 28 de la Constitution.

Présidentielle: polémique sur la candidature de Diomaye Faye de Pastef

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«Risque sur la candidature de Diomaye Faye au delà de son utilité pour l’animation politique. Tout candidat à la présidence de la République doit…jouir de ses droits civiques et politiques. Article 28 de la Constitution. Dans les droits politiques, il y a la liberté d’association. Tout candidat à la Présidentielle, même électeur, doit être investi par une entité avec laquelle le candidat s’associe. Ça fait partie des formalités de déclaration.

Par décision administrative, l’exécutif pourrait s’opposer à ce qu’un électeur ex dirigeant d’un parti politique dissout puisse s’associer à une entité politique (parti ou coalition) porteuse de sa candidature si la dissolution de son ex parti est confirmée par un tribunal considéré impartial (cedeao), et l’électeur n’a pas encore observé l’année nécessaire pour être indépendant. L’avis de Ndiaga Sylla sur cette formalité de notification d’association est sollicité ainsi que sur ce risque nonobstant la déclaration de candidature de l’électeur éligible comme personne.

Les patriotes souverainistes devraient incorporer ce risque qui fait que même électeur, la candidature d’Ousmane Sonko ou celle de Diomaye Faye ou d’un autre dirigeant de l’ex Pastef pourrait être bloquée par l’exécutif au niveau du Conseil Constitutionnel en objectant sur la liberté d’association que l’exécutif a la prérogative d’apprécier? Il pourrait invoquer le motif de stabilité (voir lien, comité des droits de l’homme sur la liberté d’association et ses restrictions admises) », a écrit sur sa page Facebook Abdourahmane Sarr.

«Abdourahmane Sarr, L’appréciation de la jouissance du droit fondamental de suffrage ou de la déchéance électorale relève de la compétence exclusive des juges. De plus, la perte des droits civils et politiques n’est actée qu’en cas de condamnation définitive. Or la loi relative aux partis politiques qui fixe les conditions de dissolution ne prévoit pas la déchéance électorale des responsables d’un parti dissous », répond Ndiaga Sylla.

 

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