Recettes fiscales, dette publique, croissance du PIB, dépenses d’investissement : 2022 en chiffres et en lettres selon le Fmi

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Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par M. Edward Gemayel, a effectué une mission au Sénégal du 8 au 14 mars 2023 pour faire le point sur l’évolution récente de l’économie, mettre à jour les prévisions macroéconomiques et discuter des options potentielles pour un nouveau programme économique et financier soutenu par le FMI.

L’équipe a été reçue en audience par le Premier Ministre, Amadou Ba et a rencontré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, le Directeur National de la Bceao, Ahmadou Al Aminou Lo, divers services de l’Etat, les partenaires au développement, ainsi que des représentants du milieu des affaires et de la société civile.

À l’issue de la mission, M. Gemayel a fait la déclaration suivante: «L’économie sénégalaise a connu en 2022 un ralentissement plus marqué que prévu, avec une croissance du PIB réel désormais estimée à environ 4 % au lieu de 4,7 % projeté, en raison d’une campagne agricole moins favorable et d’une contraction de la production industrielle. L’inflation moyenne a atteint 9,7 %, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des prix des denrées alimentaires».

«Les recettes fiscales ont été légèrement inférieures aux prévisions, tandis que les dépenses courantes ont dépassé l’objectif fixé en raison de l’augmentation de la masse salariale de l’administration publique. Les subventions à l’énergie ont atteint le niveau record de 692 milliards de francs CFA (4 % du PIB). Pour contenir le déficit budgétaire, les dépenses d’investissement ont été réduites. La dette publique est estimée à 75,0 % du PIB, dont 67,5 % du PIB pour le gouvernement central. Le déficit des comptes courants s’est considérablement creusé en raison principalement de l’augmentation des factures d’importations», a-t-il ajouté. Le plafond actuel de la dette publique dans le dispositif de surveillance régional de l’Uemoa est de 70 % du PIB.

 

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