Résistance aux antimicrobiens (RAM) : plus de 10 millions de personnes menacées dans le monde par ces tueuses silencieuses

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La résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue une préoccupation de santé majeure non seulement pour le continent africain, mais pour la population mondiale. En une augmentation continue de cette résistance pourrait coûter la vie à 10 millions de personnes dans le monde chaque année d’ici 2050, selon des experts des pays francophones et 40 journalistes africains issus de quatre pays dont le Sénégal, la Côte d’ivoire, le Cameroun et le Burkina faso, réunis par Pfizer lors d’une table virtuelle réunit pour la célébration de la semaine mondiale de lutte contre les antimicrobiens.

Responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer, le docteur Sylvie Kounde affirme que si elle n’est pas contrôlée, pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossibles à traiter.

Pour sa part, le professeur Sanata Bamba-Pakotogo explique qu’à l’instar de la Covid-19, les agents pathogènes responsables de la RAM peuvent se propager rapidement et affecter les personnes de tous âges. C’est aussi l’avis du professeur Guessennd-Kouadio Aya Nathalie qui souligne que si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la Covid-19, nous serons confrontés à une autre crise de santé publique.

«Malgré les nombreux défis associés au développement de nouvelles molécules anti-infectieuses, Pfizer reste engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes, difficiles à traiter», indique le docteur Sylvie Kounde, ajoutant que rien que 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer, rien qu’en 2020.

La RAM a un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en général, selon le professeur Guessennd-Kouadio Aya Nathalie. Les conférencières affirment que la RAM empêche, par exemple, aux patients de travailler. A cela, il faut ajouter les opérations chirurgicales mais également les coûts des ordonnances qui sont hors de portée de la plupart des Africains. Une boîte de 40 comprimés pouvant coûter jusqu’à 40.000 francs Cfa.

 

 

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