Sonko demande à l’armée de sortir du jeu politique

Politique

«Nous demandons aux forces de défense et de sécurité en activité de ne pas se laisser entrainer dans le champ politique, tout comme nous, civils, devons éviter de nous prononcer sur la conduite des opérations militaires. Toutefois, nous ne céderons pas à la peur que ce régime veut installer pour interdire le débat dans l’espace public. Ces tentatives d’intimidation marquent la fin de la démocratie et nous ne l’accepterons pas », déclare Ousmane Sonko.

«Nous avons choisi de nous opposer et nous comptons maintenir le débat autant que nécessaire. Nous continuerons d’exiger des réponses aux questions relatives à nos ressources, aux deniers publics, aux conditions et au coût de la vie qui éprouve les Sénégalais. Dans tous les pays, les citoyens sont libres de se prononcer sur la gestion des deniers publics et la bonne gouvernance, sur l’opportunité de mener une guerre ou pas. Nos gouvernants se dissimulent lâchement derrière le secret défense pour faire leurs magouilles. Voilà pourquoi nous avions voulu que la majorité revienne à l’opposition à l’Assemblée nationale, afin de pouvoir empêcher certaines dérives qui seraient préjudiciables pendant des décennies », poursuit le leader de Pastef.

Selon lui, des commissions seront mises en place pour passer au peigne fin tous les contrats. Les choses devront changer et d’ailleurs pour la première fois depuis longtemps, nos députés ont imposé un débat au ministre des Forces armées : sur le rapport de la gendarmerie dans le cadre de l’affaire du Capitaine Touré et le contrat d’armement de 45 milliards accordé à Petit Boubé. «Seul un régime néfaste est capable d’accorder un contrat d’armement à un trafiquant qui serait même recherché dans son propre pays», dit-il.

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