Accidents de la route : le Sénégal perd plus de 165 milliards de francs Cfa par an

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Mansour Faye, ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, a lancé, lundi, la campagne de sécurité routière et la nouvelle Agence nationale de sécurité routière (Anaser). Le regrette la recrudescence des accidents. «En avril 2022, il y a une vingtaine de pertes en vie humaine», dit-il ajoutant que l’Etat avait pris dix mesures de tolérance zéro. «Malgré tout, la sinistralité persiste», souligne Mansour Faye.

Au-delà des pertes en vie humaine, les accidents coûtent très cher. Selon Fallou Samb, membre du cadre unitaire des syndicats des transports  routiers du  Sénégal, c’est 165 milliards de francs Cfa perdus. D’après lui, 83 % des accidents arrivent en région la  nuit.  Fallou Samb.

L’Anaser va coordonner les différents acteurs du transport routier, d’après Mansour Faye. Qui dit attendre les propositions des transporteurs pour la régulation du transport de nuit. Le ministre réitère par ailleurs que le permis à point sera effectif dans trois ans.

Pour sa part, Cheikh Oumar Gaye, directeur général de l’Anaser, rappelle que la tranche d’âge comprise entre 15 et 35 ans est la première victime des  accidents, et représente les 70 % des accidents.  Les conducteurs ont, pour leur part, mis à l’index les vieilles voitures importées en circulation. Ils plaident pour des 2×2 voies. Ce qui, selon eux, occasionne moins d’accidents. 

«55 % des accidents sont  causés par des permis de type B. 45 %  par les transports en commun et les poids lourds», dit Alassane Ndoye. Selon les données, les piétons représentent 23 % des victimes d’accident. Ousmane Ndoye, au nom des victimes, estime que 50 % des  activités physiques sont perdues à cause des accidents. Trois mille accidents ont été enregistrés ces  trois dernières années occasionnant 745 morts. Le  téléphone multiplie par cinq les risques d’accident.

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