Climat des affaires : amélioration de l’opinion des chefs d’entreprise

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En juillet 2023, le climat des affaires s’est légèrement amélioré, en rythme mensuel, selon la Dpee. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est amélioré de 0,9 point mais il reste au-dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation a essentiellement résulté de l’optimisme des prestataires de services. En glissement annuel, une dégradation de 3,8 points de l’indicateur du climat des af faires est notée en juillet 2023.

Dans l’industrie, les interrogés ont mentionné comme principales contraintes à l’activité, l’insuffisance de la demande (38%), la concurrence supposée déloyale (29%), l’approvisionnement en matières premières (21%), le recouvrement difficile des créances (18%) et la fiscalité (9%). En outre, le climat des affaires du sous-secteur a perdu 0,1 point, en rythme mensuel, en liaison avec l’orientation défavorable des soldes d’opinion relatifs aux stocks de produits finis et aux carnets de com mandes reçus.

S’agissant des bâtiments et travaux publics, les contraintes mentionnées ont été le recouvrement des créances (100%), la fiscalité (75%), la vétusté des équipements (50%), l’insuffisance de la demande (50%), l’accès difficile au foncier (25%), la concurrence supposée déloyale (25%) et l’accès difficile au crédit (25%). Par ailleurs, l’indicateur du climat des affaires est resté stable en juillet 2023, par rapport au mois précédent.

Au titre des services, les principales difficultés citées ont été la concurrence jugée déloyale (46%), le recouvrement des créances (38%), la fiscalité (23%), la demande (23%) et la cor ruption et fraude (8%). Sur la période, le climat des affaires s’ ’est amélioré de 2,0 points dans le sous-secteur, à la faveur de l’optimisme des prestataires sur les commandes, le chiffre d’af faires réalisé et les perspectives de tarifs appliqués.

Concernant le commerce, les contraintes soulevées ont concerné le recouvrement des créances (63%), la concurrence (50%), la fiscalité (38%), l’approvisionnement difficile en marchandises (25%), l’insuffisance de la demande (25%), les délestages d’électricité (13%) et l’accès au crédit (13%). En rythme mensuel, le climat des affaires du sous-secteur s’est dégradé (-0,8 point), en rapport avec le pessimisme des commerçants relatif aux chiffres d’affaires réalisé et prévu.

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