Climat des affaires : pessimisme des chefs d’entreprises du secteur des services

Eco-Finance

Au mois de mai 2022, le climat des affaires s’est dégradé, en variation mensuelle. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises a diminué de 2,9 points et se retrouve en-dessous de sa moyenne de long terme. Cette contraction reflète essentiellement le pessimisme des chefs d’entreprises du secteur des services. En glissement annuel, l’indicateur du climat des affaires a perdu 0,8 point en mai 2022.

Dans l’industrie, les contraintes à l’activité les plus citées par les chefs d’entreprises interrogés sont les difficultés de l’approvisionnement en matières premières (46%), la demande (37%), la concurrence supposée déloyale (29%), le recouvrement des créances (20%) et la fiscalité (11%). Toutefois, le climat des affaires de ce sous-secteur s’est amélioré de 1,0 point, en rythme mensuel, en relation avec l’orientation favorable des soldes d’opinion sur la production et les perspectives des carnets de commandes à recevoir.

Pour le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les enquêtés ont, en majorité, soulevé les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (50%), l’accès au crédit (50%), l’accès au foncier (25%), la vétusté des équipements (25%) et la demande (25%) comme principales entraves à l’activité. Néanmoins, l’indicateur du climat des affaires du soussecteur a gagné 1,9 point en mai 2022, du fait de la bonne tenue des commandes privées et publiques (réalisées et attendues) et de l’activité générale.

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