Concertation nationale: voici les termes de référence de l’avant-projet sur le dialogue politique

Politique

Dans le souci de préserver la cohésion nationale, la paix sociale ainsi que la tradition de dépassement dans l’adversité, le président avait prononcé un discours traduisant sa volonté de conduire un dialogue politique inclusif.

Dans le domaine des élections, il est important de multiplier les possibilités pour établir un climat de confiance entre partis politiques. Faire un toilettage sur le code électoral, discuter des modalités du parrainage, mais aussi le mode de l’élection du maire, sont des questions interpellant les acteurs politiques pour, de manière consensuelle, trouver des solutions.

Le statut de l’opposition est aussi soulevé dans les termes de référence. L’autorité dont dépend l’organe de gestion des élections aussi, doit faire preuve de dépassement en même temps que tous les acteurs concernés de se départir de leur intérêts et de mettre en avant l’intérêt général.

Dans ce sillage, le dialogue politique engage tout un chacun dans le sens d’une allure de concertation inclusive. Ses objectifs seront alors d’évaluer la présidentielle du 24 février passé notamment sur le volet du parrainage, d’iscuter sur le fichier électoral ; affiner les modalités d’organisation des élections locales (parrainages, caution, mode d’élection des maires…) ;

Fixer les modalités de détermination du chef de l’opposition; recueillir les propositions sur l’autorité en charge de l’organe de gestion des élections; mener la réflexion sur toute autre question digne d’intérêt et retenue d’accord de parties.

À l’égard de l’impératif de respecter les dispositions communautaires du “protocole A/ SP/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité”, il conviendra dès lors de hâter la tenue des concertations qui aboutiront nécessairement à une révision du code électoral.

Au terme de ces discussions, les résultats attendus seront l’évaluation de l’élection présidentielle du 24 février passé, des règles consensuelles qui seront adoptées, un projet de révision du gouvernement, la mise en place d’un calendrier, la proposition sur l’autorité en charge de l’organe de gestion des élections qui sera aussi faite.

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