Dette : le ministre des Finances et du Budget rassure sur sa soutenabilité

Eco-Finance

Le service de la dette, montant payé, chaque année, pour le remboursement de celle-ci, il s’élève, au titre de cet exercice, à 1693,9 milliards Cfa, selon le ministre qui s’exprimait hier lors du vote de la loi de finance 2023. 

Le ministre des Finances et du Budget chiffre à 11 326 milliards Cfa la dette publique. Le ministre Aamadou Moustapha Ba a indiqué que l’encours de la dette, qui correspond au stock des emprunts contractés par l’État, doit être analysé en référence à celle de l’administration centrale, d’autant que la dette contingente des autres administrations publiques n’est pas prise en compte.

«Par conséquent, en perspective de comparaison, la dette de l’administration reste le référentiel en la matière ; celle-ci était estimée, en fin juin, à 11 326 milliards Cfa. Ce qui représente, selon lui, 67% du PIB, alors que les projections pour fin décembre 2022, prévoient 68% du PIB», dit-il. Quant au service de la dette, montant payé, chaque année, pour le remboursement de celle-ci, il s’élève, au titre de cet exercice, à 1693,9 milliards Cfa, selon le ministre qui s’exprimait hier lors du vote de la loi de finance 2023. 

Concernant le niveau d’évolution de la dette, le ministre a rappelé qu’en 2000, le montant de la dette était de 2416 milliards Cfa, soit 76,3% du PIB. En 2006, selon lui, la dette du Sénégal a été, en partie, épongée (1112,6 milliards Cfa), faisant ainsi baisser le taux à 20,9% du PIB. De 2006 à 2012, le taux d’accroissement annuel de la dette était de 21,8%. Or, malgré l’encours, le taux d’accroissement moyen annuel est actuellement de 14,1%, a-t-il précisé. En outre, Amadou Moustapha Ba a précisé que le Sénégal est dans la catégorie des pays de risque de surendettement modéré. Selon lui, le Sénégal garde sa capacité à faire face à sa dette à court, moyen et long terme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *