Disponibilité de l’eau : le Sénégal fait face au stress hydrique

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Le Sénégal fait déjà face au stress hydrique et il est prévu que les prélèvements d’eau actuels augmentent de 30 à 60 pour cent d’ici 2035, selon la Banque mondiale. Les événements extrêmes liés à l’eau et la pollution coûtent aujourd’hui au Sénégal plus de 10 pour cent du PIB chaque année, menaçant l’ambition du pays de devenir un pays émergent, d’autant plus après la pandémie du COVID-19.

«La région de Dakar est particulièrement menacée, concentrant 50 pour cent de la production du PIB du Sénégal et près du tiers de sa population, et devra diversifier ses sources d’eau et améliorer la coordination intersectorielle Le Sénégal doit de toute urgence prioriser la sécurité de l’eau pour atteindre et maintenir ses objectifs de développement (PSE) », indique le rapport de la Banque mondiale.

La sécurité de l’eau est le fondement du développement du Sénégal et un élément essentiel à la réalisation de ses objectifs de développement socioéconomique.

La sécurité de l’eau dépend de la gestion des ressources en eau pour la fourniture de services et l’atténuation des risques. Pendant que le plan national de développement socio-économique (Plan Sénégal Emergent – PSE) vise à mobiliser « une eau abondante et de bonne qualité pour tous, partout et pour tous usages, dans un cadre de vie sain et durable, pour un Sénégal émergent » d’ici 2035, il ne prend pas en compte les contraintes liées à la disponibilité ou à la gestion des ressources en eau. Dans ce contexte, le Gouvernement du Sénégal, par l’intermédiaire du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (MEA), a sollicité le soutien de la Banque mondiale pour réaliser une étude sur la sécurité de l’eau. Cette étude évalue d’abord l’attention accordée à la gestion des ressources en eau au niveau national et identifie les obstacles à la réalisation de la sécurité de l’eau, en s’appuyant sur une vue d’ensemble des ressources disponibles et du cadre institutionnel. Elle examine ensuite de plus près la région du Grand Dakar où la sécurité de l’eau sera la plus critique pour le développement.

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