Enregistrement et mise à jour des données des réfugiés mauritaniens vivant dans la vallée du fleuve Sénégal

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Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, en collaboration avec le Comité national chargé de la gestion de la situation des Réfugiés, Rapatriés et Personnes déplacées (CNRRPD), lance un exercice de vérification et de mise à jour des données concernant les réfugiés mauritaniens établis dans la vallée du fleuve Sénégal.

Cet exercice se déroulera jusqu’au 04 novembre 2017, dans les départements de Bakel, Kanel, Matam, Ranerou, Podor, Dagana, Richard Toll et Saint-Louis.

« Cette opération vise à disposer de données statistiques fiables et actualisées afin de permettre d’accompagner au mieux les réfugiés dans le processus de recherche de solutions durables à leur situation », précise Josephine Ndayizigiye, Chef de l’Unité Sénégal de la Représentation régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest, basée à Dakar. « Les réfugiés enregistrés pourront alors se voir remettre des documents d’identité», a-t-elle ajouté.

En prélude à cette opération, une cinquantaine d’agents a été formée sur le processus d’enregistrement et de vérification, sur la conduite des entretiens, l’enregistrement des données ou encore l’identification des personnes vulnérables.

Par ailleurs, le CNRRPD, l’Office africain pour le Développement et la Coopération (OFADEC) et le HCR ont débuté les opérations de sensibilisation à l’attention des réfugiés mauritaniens et sillonné les sites d’accueil pour les informer.

Les réfugiés mauritaniens, dont le nombre est estimé à 13 600, vivent dans leur immense majorité dans la vallée du fleuve Sénégal, où ils sont répartis sur plus de 276 sites.

24 500 réfugiés mauritaniens s’étaient portés volontaires pour un retour dans leur pays d’origine lors des opérations de rapatriement conduites de 2008 à 2012.

Depuis 2013, le HCR et l’OFADEC ont mené des programmes d’intégration locale, essentiellement basés sur les aspects socio-économiques, pour offrir une relative autonomie aux familles de réfugiés.

Au terme de l’opération de vérification et d’enregistrement, les réfugiés qui remplissent les conditions et qui en auront fait la demande pourront choisir l’une des solutions durables à leur situation : la naturalisation ou un permis de séjour de longue durée.

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