GAMBIE: LE CALVAIRE DES PASSAGERS SENEGALAIS PERSISTE

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Par Adja M. BADJI

Se rendre en Gambie relève d’un véritable parcours du combattant.

Tout commence à la frontière du Sénégal et de la Gambie. A ce niveau, les voyageurs commencent à traîner. Ces derniers sont soumis à des vérifications d’identité. D’abord, ils passent au poste de police du Sénégal pour montrer leur pièce d’identité, puis ils placent leurs doigts sur une petite machine afin d’y laisser leurs empreintes digitales. Après vérification de leur identité, ils tournent ensuite du côté où se situe celle de la Gambie pour y montrer leur carte d’identité.

En plus, avant de quitter la frontière du Sénégal, il est nécessaire d’acheter une puce de la Gambie (Qcell ou Africell) pour pouvoir émettre des appels à destination de Dakar ou en Gambie.  Ces formalités accomplies, les voyageurs doivent ensuite se rendre au niveau de la gare de la Gambie pour prendre un car ou taxi pour se rendre à Bara, afin d’y acheter  un ticket. C’est là-bas que s’effectue la traversée pour se rendre à Banjul, capital de Gambie.

Car il faut traverser le fleuve à bord du ferry pour la capitale. Mais après l’achat du ticket, il faudra patienter 1 à 2 heures, dans une petite salle, avant l’arrivée de ce Ferry avant d’embarquer. D’après une source bien renseignée, ces bateaux sont au nombre de deux et sont très sollicités par les voyageurs, car étant le seul moyen de transport pour se rendre à Banjul.

Après deux tours d’horloge d’attente, le ferry accoste enfin. Mais, il faut encore attendre 30 à 45 minutes avant d’y pénétrer. Il faut attendre que les voyageurs descendent avec leurs marchandises, ensuite que tous les véhicules qui étaient dedans camions ou minicars ou autres soient à leur tour débarqués.

Après déchargement, on fait monter à bord du ferry les véhicules, ensuite on indique aux voyageurs que c’est leur tour de monter. Mais dès que les gendarmes ouvrent la porte, c’est la ruée, tout le monde se rue vers le ferry avec une telle frénésie que seuls les forts résistent. Les plus faibles tombent parfois On se croirait sur une piste d’athlétisme où on donne le signal de départ pour un cent mètres. Le voyage est ainsi difficile pour les Sénégalais qui se rendent en Gambie. Une chose que nombreuses personnes déplorent. Ainsi, ces dernières lancent une alerte aux autorités gambiennes pour qu’elles trouvent des solutions face à ce calvaire.

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