Grève : les boutiquiers boycottent le sucre

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Les boutiquiers ont trouvé la parade face à la contrainte de baisser les prix. Ils ont décidé de ne plus commercialiser le sucre et les produits qu’ils estiment vendre à perte. «L’Etat peut nous contraindre à baisser les prix des denrées alimentaires, mais personne ne peut nous obliger à les vendre», affirme un boutiquier qui tient son échoppe au marché Dior des Parcelles assainies.

Installé non loin du garage Lat Dior au centre-ville, Barry, qui ne suit pas le mot d’ordre de grève, ajoute : «Les autres sont libres de faire la grève, mais, à mon avis, on peut mener le combat autrement», ajoute-t-il.

Les détaillants affirment que le sac de 50 kilogrammes de sucre s’acquiert entre 27650 et 28 mille francs Cfa. Le kilogramme leur revient 553 francs et parfois même à 575 francs, sans compter les frais de transport et d’emballage. «A ce prix, vendre le sucre, c’est vendre à perte», fait-il constater.

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