Immixtion de la France dans l’affaire ‘Sweet-beauty’: Sonko tacle Ruffin, ex ambassadeur de France au Sénégal

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« Nous avons tous entendu aujourd’hui, un ex ambassadeur d’un pays qui donne son opinion, en soi, ça pose problème. Un ambassadeur ou ex ambassadeur du Sénégal n’ose pas aller se prononcer sur la politique intérieure française. Mais ici, on invite même des ambassadeurs dans des émissions pour qu’ils se prononcent sur des procédures judiciaires en cours au Sénégal, un ambassadeur qui le ferait ne resterait pas une heure de plus en France. C’est inadmissible.

Que cet ambassadeur puisse dire qu’il sera difficile de faire disparaître Sonko, l’est encore plus. Disparaître: c’est un lapsus révélateur. Et il n’invente rien parce-que c’est en Afrique qu’on a l’habitude de faire disparaître des opposants. Jean Christophe Rufin ne l’aurait jamais dit en France.

Qu’on le comprenne au premier décret, c’est à dire une disparition physique, ça pose problème. Mais on l’a vu et revu en Afrique. Au second degré, une disparition organisée, beaucoup plus pernicieuse en instrumentalisant la justice ça pose toujours problème. Nous n’avons pas des États démocratiques. On ne nous prend même pas au sérieux. »Ousmane Sonko

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