La faiblesse du capital social au Sénégal : l’exemple du Conseil Constitutionnel

Eco-Finance

«On entend souvent dire que l’Afrique est riche de son potentiel naturel, de ses enfants talentueux, certes. Mas il est bon d’indiquer à la jeunesse que l’économie s’intéresse aux richesses matérielles et dans ce domaine, il convient de garder à l’esprit les quatre types de capital », écrit le député Mamadou Lamine Diallo.

«La faiblesse économique de l’Afrique et du Sénégal est due en particulier  à la faiblesse du capital social, c’est-à-dire des règles qui gouvernent les relations entre les acteurs économiques et les institutions chargées de les surveiller », poursuit le leader de Tekki.

«Le cas le plus évident est le Conseil Constitutionnel qui modifie par deux fois en période électorale le code électoral dans le but de favoriser le parti au pouvoir, BBY. Tout cela contribue à l’affaissement du capital social de notre pays et à son émergence économique », dit-il encore.

«En effet, la société de confiance, socle de la finance est basée sur des institutions auxquelles le peuple s’identifie. Il est clair que tel n’est pas le cas de cette assemblée nationale issue de la mascarade électorale du 30 juillet 2017 bénie par le Conseil Constitutionnel. Il est vrai que pour Macky Sall c’est l’annexe du palais, même s’il est prêt à dépenser des dizaines de milliards provenant des finances publiques, sans compter le billet pour la Mecque et le million offerts aux députés non reconduits de BBY. Quelle honte », conclut le fondateur du mouvement Tekki.

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