Le nouvel aéroport AIDB fonctionne moins bien que LSS, selon le Conseil national de l’ACT

Eco-Finance

Tout en se félicitant de la réalisation en cours d’un aéroport international neuf, moderne et de dimension conforme aux ambitions du Sénégal, le CN a tenu à regretter la précipitation observée lors de sa mise en service motivée par des préoccupations strictement politiciennes et aujourd’hui prouvées par le triste constat que le nouvel aéroport fonctionne moins bien que celui qui a été fermé, lit-on dans un document de presse.

Il déplore également le débat stérile et politicien portant sur la paternité du projet. Il rappelle que les dirigeants d’un pays sont élus pour réaliser des projets nécessaires au développement de ce dernier et au mieux-être de ses habitants et visiteurs.

Le CN souligne que le vrai débat sur les infrastructures réalisées devrait plutôt porter sur la durée raisonnable ou non de leur construction et leur coût exagéré ou non. Il est malheureusement établi que le coût du nouvel aéroport AIBD aurait coûté deux fois plus cher qu’un aéroport de capacité similaire.

Le CN retient la nécessité de procéder lors de la mise en activité de toute infrastructure sur le territoire national à un audit portant sur le respect des dispositions contractuelles par les parties prenantes et sur la justification de son coût final.

En ce qui concerne l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, le CN a tenu à attirer l’attention des Autorités et du régime sur l’impérieuse nécessité de ne pas procéder à une distribution de tout ou partie de son terrain d’assiette comme ce fut le cas de l’espace foncier de la Foire de Dakar ou de nombreux autres au Sénégal. La préservation de la paix sociale sur l’ensemble de la presqu’île en dépendrait.

Le CN  a tenu à féliciter le Président du parti pour ses deux récentes publications visant à éclairer les citoyens sénégalais et la communauté internationale sur les contre-vérités statistiques portant sur les productions agricoles du Sénégal et l’appréciation de l’endettement de notre pays. Il appelle les communautés universitaires et l’ensemble des spécialistes que compte notre nation à contribuer à l’émergence de la vérité afin que cesse cette pratique de la gouvernance par le mensonge et le leurre au détriment des populations et des générations futures.

Le CN a renouvelé avec insistance sa conviction que la jeunesse du Sénégal reste porteuse des valeurs de générosité et de don de soi qui assureront la réussite du projet de « politique autrement », ligne fondamentale de la politique prônée par l’ACT et susceptible de sauver notre pays de ses graves dérives actuelles.

Le CN a été informé par le Président des négociations en cours avec une frange importante de l’opposition véritable visant à soumettre au Gouvernement du régime BBY les conditions de notre participation aux échanges visant la correction du processus électoral et la mise en place d’un d’élections libres, transparentes et démocratiques au Sénégal. Le scandale vécu lors des récentes  élections législatives ne doit plus se renouveler sauf à mettre en péril la paix sociale de notre nation.

 

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