Libye; Le Hcr évacue des migrants vers le Niger

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Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) rapatrie vers le Niger les migrants qui se trouvent en Lybie et qui le désirent. Déjà un premier groupe de 25 personnes a déjà été convoyé au Niger au mois de novembre dernier, selon Anne Marie Deutschlander, représentante adjointe du Hcr en Afrique de l’Ouest.

«Il y a d’autres qui sont dans le pipeline et qui vont bientôt rejoindre le Niger. Nous avons mis en place des mécanismes d’évacuation vers le Niger», déclare la représentante adjointe du Hcr au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Cette dernière qui s’exprimait, avant-hier, lors d’un point de presse, souligne que cette opération se fait entre les gouvernements du Niger, de la Lybie, du Hcr et avec l’Oim. Les personnes ciblées sont celles qui n’ont pas de protection internationale et qui expriment le désir de quitter ce pays en guerre.

Elles sont de sept nationalités et elles viennent essentiellement de l’Afrique de l’Est : Somalie, Erythrée, etc. «Ce sont des personnes extrêmement vulnérables», poursuit-elle, ajoutant que cette opération n’est pas sans problème, car il faut d’abord avoir accès aux personnes ciblées. Les étrangers qui sont en Libye qui n’ont pas besoin de la protection internationale et qui souhaitent rentrer chez eux sont rapatriés avec l’aide de l’Oim.

L’Afrique de l’Ouest est une grande zone migratoire, selon le Hcr qui souligne que des centaines de milliers de personnes se déplacent chaque année à l’intérieur de cette zone économique et vers l’Afrique du nord et l’Europe.

«Parmi ceux qui entreprennent des mouvements irréguliers et sont prêts à prendre tous les risques de ces voyages périlleux, se trouvent souvent des personnes en quête de protection internationale. En effet, de nombreux réfugiés, apatrides et demandeurs d’asile empruntent souvent les mêmes routes migratoires en direction de l’Occident. Au rang des motivations invoquées pour justifier ces mouvements, l’on a noté l’absence de mécanismes de protection efficace dans les premiers pays d’asile ou de transit, les mauvaises conditions de réception, les lenteurs dans les procédures d’asile, le manque d’assistance à l’autonomisation», explique le Hcr.

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