Le licenciement de sept directeurs a couté très cher à l’institution de micro finance. En effet, d’après un communiqué du collège des délégués «l’Institution a enregistré une perte sèche puisqu’elle décaissé plus de 280 millions de francs représentant la condamnation au principal et les frais pour rétablir les demandeurs dans leurs droits». En effet, les directeurs licenciés avaient porté l’affaire devant la justice, en saisissant le tribunal du travail pour réclamer diverses sommes d’argent pour «licenciement abusif», indique notre source. Selon laquelle, toutes leurs requêtes ont été jugés recevables par le tribunal qui a considéré que les causes ayant occasionnées la rupture des contrats ne sont «ni réelles ni sérieuses et qu’en voie de conséquence, les licenciements intervenus sont tous mal fondés». Ainsi, cette décision sera confirmée par la Cour d’Appel de Dakar, selon les syndicalistes.
Poursuivant, ces travailleurs, qui sont à couteaux tirés avec la direction du Cms, affirment que, malgré cette «lourde perte», la direction du Cms a continué dans cette «même logique de vagues de licenciements infondés». Ainsi, ces syndicalistes révèlent qu’en moins d’un an, l’institution a licencié plus de 35 salariés «compte non tenu des autres dossiers de licenciements qui sont sur la table du directeur général». Dans un communiqué, la direction du Cms avait expliqué que certains licenciements avaient été faits sur la base d’anciens rapports que les prédécesseurs du nouveau directeur général n’ont pas pu exécuter et d’autres suite aux missions de vérifications qui ont prouvé que ces personnes étaient fautives.
