Licenciements: le pire reste à venir

Eco-Finance

Les pertes d’emploi sont constatées partout et dans tous les secteurs d’activité même si tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Bolloré a licencié 62 travailleurs le jeudi dernier. La banque Société générale Sénégal a fermé sa filiale de micro finance Manko, mettant au chômage près de 130 personnes. “Ce qui se passe dans ces différentes entreprises citées n’est que le début d’une longue série de licenciements pour motifs économiques”, affirme l’économiste Mor Gassama.
“Lorsque l’activité fonctionne au ralenti ou est à l’arrêt, l’entreprise est obligée de réduire ses charges pour souffler ; parfois drastiquement. Contraindre les entreprises à garder leur personnel pour leur verser quoi en contrepartie”, poursuit l’économiste.

Selon lui, si l’Etat persiste dans ce sens c’est pour précipiter leur faillite. “En Tout cas préserver les emplois ne pourrait en aucun cas être une priorité pour les entreprises. Si vous l’entendez même de la part du patronat, retenez que c’est un discours politiquement correct. J’ai bien dit DISCOURS POLITIQUEMENT CORRECT”, indique Mor Gassama, ajoutant que l’objectif premier de l’entreprise ce n’est pas la création d’emplois mais de faire des profits.

Pour stopper cette saignée ou limiter les dégâts, il soutient que les pouvoirs publics ont l’obligation d’accompagner les entreprises dans le cadre du plan de relance économique pour permettre à ces dernières de reprendre le fonctionnement plus ou moins normal de leurs activités. Ce qui permettra par la même occasion de préserver des emplois, d’aprè lui.

“Nous sommes en période de crise économique raison pour laquelle les pouvoirs publics prennent certaines mesures pour essayer de limiter les dégâts en soutenant les entreprises et les ménages”, rappelle l’économiste qui rappelle que l’Etat avait déjà fourni des efforts exceptionnels lors de la première vague.

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