MACKY NE MERITE PAS CA, VRAIMENT

Actualité

Par Ousmane Guèye, Apr Dondou

A mon tour de vous souhaiter un joyeux anniversaire pour avoir déroulé un an, jour pour jour après votre brillante réélection pour un deuxième mandat.

Durant toute l’année, les contempteurs surpris, continuent de digérer mal cette écrasante victoire face à une opposition venimeuse, méchante et agressive.

Ce n’était pas évident du tout au départ.

Partout, vous avez été attaqué de par votre gestion, votre vie privée, votre vie familiale par des sénégalais jaloux et qui souffrent de votre ascendance. La stigmatisation a-t- menée partout. Ils ont oublié le Tout Puissant dans tout ça. Vous aviez effectué une très bonne campagne à travers tout le pays par une animation exemplaire, des déclarations motivées et une endurance sans égale.

Votre course à Fatick en était une illustration.

La résilience est un atout.

Votre caractère, votre comportement et surtout votre manière de gérer les sentiments et les émotions ont fait de vous un sage.

Jamais, on ne vous a entendu verser dans des invectives ou dans des délations.

Vous aviez défendu le bilan et le peuple a bissé car vous étiez le meilleur.

En ce jour anniversaire de votre réélection, l’espoir est toujours permis car vos ambitions commencent à prendre de plus en plus forme pour le bonheur de notre cher pays que vous portez à cœur.

A la première lecture de mon texte, mes parents du Nord seront les premiers à me lyncher, je n’en doute pas. Ils réclament les routes, les meilleures conditions de vie, des infrastructures scolaires et sanitaires, une agriculture moderne et un emploi effectif des jeunes.

Ils ont parfaitement raison Excellence mais qu’ils comprennent que l’Etat a son calendrier et que jamais au monde ils ne seront laissés au quai de l’émergence.

Les attentes sont nombreuses et l’impatience prédomine.

Dans la capitale sénégalaise je serai l’homme à bannir de part cette position courageuse.

Ici, tout est priorité et exigence.

Le robinet ne coule plus, la lampe s’est éteinte, les ralentisseurs font défaut, c’est Macky. L’on salit les rues, agresse de part et d’autres, c’est le Président.

Les marchands ambulants fixent leurs tables et encombrent la voie publique c’est le gouvernement de Macky.

Chez les jeunes, les étudiants et surtout dans ma famille enseignante, l’on me traitera d’hypocrite.

Les engagements ne sont pas respectés, il faut faire la pression par la grève et des débrayages, saccager le bien public, le patrimoine de l’Etat pour manifester notre mécontentement ; Quelle hérésie ! Les activistes ne me rateront pas .

Ailleurs, chacun critique et ne voit que l’Etat en son chef Macky Sall fautif.

La société « civilo- politique » attaque, cogne et envahit les médias et les rues pour dénoncer certaines dérives qualifiées.

Un citoyen est libre de faire ou de dire tout ce qu’il veut mais l’Etat ne doit pas appliquer la loi communique –t-elle partout. L’on dira que je suis partisan.

J’assume.

J’assume et je témoigne que Macky est sur la bonne voie de l’émergence.

Le leadership a parlé à travers le ballet diplomatique tout récent. Le Président n’est pas aussi responsable que nous pour faire avancer le pays ? Chacun a sa partition à jouer.

L’on oublie les réalités démographiques, le poids de l’héritage par le dérèglement du tissu social où l’on a valorisé la médiocrité, créé un déséquilibre dans le traitement salarial dans la fonction publique et j’en passe.

L’on oublie par ces attaques de prendre en compte le volet socio culturel et cultuel de notre société. Une société de raccourcis et d’exigences récurrentes très amnésique.

Je ne parlerai pas du rôle de certains médias qui ont fait naitre une race de politiciens sans profession qui passent tout leur temps à débattre sur les plateaux télé et ou micros pour ne rien dire.

Excellence, la marche est longue, cahoteuse et pavée d’obstacles.

Il faut beaucoup de courage et de responsabilité pour diriger un pays comme le Sénégal.

Un adage pular dit : « Mo suusa bone laamotaako ».

Un mandat de l’action qui se concrétise à travers le PSE.

La postérité sportive retiendra les infrastructures de ARENA pour le basket, le STADE DU SENEGAL pour le football et l’athlétisme, l’ARENE de lutte et la réhabilitation sous peu de tous les stades du pays. Les avancées sur les autres dominent sont visibles pour les voyants, audibles et tactiles.

L’on retiendra également la politique de lutte contre la pauvreté par les bourses de sécurité familiales, la Couverture Maladie Universelle et dans le social et le religieux.

Les voies de communication ne sont pas en reste dans la réduction des distances et du temps de voyage. Votre charisme a beaucoup joué dans la stabilité, la restauration de la paix dans la sous-région et aussi pour une vie paisible au pays de la Teranga. C’est parce que les confréries cohabitent aisément, les peuples s’entraident, le cousinage fonctionne entre les ethnies, le dialogue islamo -chrétien vivant que le Sénégal bouge vers une émergence.

Votre mérite est ailleurs car vous êtes une chance.

Généralement on a tendance à regretter les vaillants patriotes, les pionniers. Vous méritez honneurs et félicitations de la patrie.

L’engagement dans l’action vaut mieux que mille mots.

Joyeux anniversaire et vive la République !

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