Procès de Khalifa Sall: les enjeux de la représentativité de la partie civile

Politique
Les avocats de l’Etat et ceux du maire de Dakar, Khalifa Sall, se battent pour savoir qui entre l’Etat et la Ville de Dakar doit représenter la partie civile dans ce procès.
Il faut dire que l’enjeu est de taille. Car si c’est la ville de Dakar qui est reconnue comme étant étant lésée et donc étant la partie civile, il y a automatiquement vice de forme, selon un juriste. Ce dernier explique que dans ce cas, on aura violé le secret de l’instruction, car l’Etat, à travers son agent judiciaire, a accès au dossier alors qu’il n’est pas concernée.
Mais d’après notre interlocuteur, c’est la ville de Dakar qui doit être partie civile parce que les faits reprochés à Khalifa Sall ne concerne pas le Sénégal, mais seulement la ville de Dakar. “Avec l’acte 3 de la décentralisation,  seuls les Dakarois ont subi le préjudice. Les habitants de la ville de Guédiawaye par exemple ne sont pas concernés”, dit-il. La ville de Dakar s’est constituée partie civile et a commis Me El Hadj Diouf. L’Etat est représenté par Me Félix Antoine Diome

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