Secondaire et tertiaire : amélioration de l’opinion des chefs d’entreprises

Eco-Finance

Le climat des affaires s’est, en rythme mensuel, amélioré en juillet 2021. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a gagné 2,4 points et se situe, toutefois, en dessous de sa moyenne de long terme, selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Ce renforcement traduit le renouvellement de confiance des industriels, des prestataires de services et commerçants. Sur un an, le climat des affaires a légèrement augmenté de 0,1 point, comparativement à la même période de l’année passée.

Dans l’industrie, les chefs d’entreprises enquêtés se sont, en majorité, plaints de l’approvisionnement difficile en matières premières (36%), de la concurrence supposée déloyale (32%), de l’insuffisance de la demande (28%) et du recouvrement difficile des créances (20%) comme principaux facteurs qui limitent le développement du secteur.

Toutefois, le climat des affaires s’est amélioré (+4,4 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sur fond d’optimisme des enquêtés quant aux perspectives de production

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont la fiscalité (100%), l’accès difficile au foncier (100%), l’accès difficile au crédit (50%), la vétusté des équipements (50%), la concurrence déloyale (50%) et l’insuffisance de la demande (50%). A cet effet, le climat des affaires s’est affaissé (-1,2 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et perspectives de commandes privées.

u titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (50%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (25%) et l’insuffisance de la demande (25%) comme les principales entraves à l’activité, en juillet 2021. Par ailleurs, le climat des affaires s’est conforté (+2,4 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel.

S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (67%), l’insuffisance de la demande (33%), la concurrence jugée déloyale (33%) et l’approvisionnement difficile en marchandises (33%) sont les contraintes à l’activité les plus citées par les interviewés, en juillet 2021. En outre, le climat des affaires s’est amélioré de 0,2 point, sur une base mensuelle, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes reçues. L’optimisme des enquêtés quant aux perspectives de chiffre d’affaires a aussi contribué au relèvement de l’indicateur du sous-secteur.

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