Les nouvelles taxes mises en place par le gouvernement comme celles pour la modernisation de l’administration douanière (Promad) qui est de 3% et celle de conformité fiscale (Pcf) qui est de 12%, ont mis les entreprises sur les nerfs. Ces dernières sont déjà fortement éprouvées par la crise économique occasionnée par la crise sanitaire de la Covid-19.
«Les industriels ont un genou à terre aujourd’hui. Nous sortons d’une période compliquée. Aujourd’hui nous survivons dans ce contexte économique», affirme Alexandre Alcantara.
Amadou Seck de l’union des industriels et des commerçants du Sénégal (Unis) affirme que ces taxes sont une pression supplémentaire sur les entreprises. «Les 3% représentent 120 voire 130 milliards de francs imposés aux entreprises », dit-il.
A cela, il faut ajouter la hausse des cours mondiaux des matières premières. «Le carton a augmenté de 45%, le papier de 19%, le plastique de plus de 16% sans compter le blé passé de 250 à 300 euros la tonne, le soja, l’huile de palme…sans compter les couts de transport qui ont doublé. Un conteneur venant d’Asie était à 5000 dollars. Maintenant, c’est à 10000 dollars », dit-il.
Toutefois, ce sont les consommateurs qui vont trinquer. Les entreprises vont répercuter ces taxes sur les produits de consommation.
