C’est l’histoire d’une femme, aux origines multiples, appelée Vimdie. Elle est orpheline depuis l’adolescence. Après quatre relations sentimentales avec quatre hommes, Vimdie, qui a maintenant grandi, va être dans l’obligation de choisir parmi ses trois prétendants. Un choix cornélien. Mais comme dit l’écrivain et philosophe français Sartre, ne pas choisir, c’est choisir. Trois belles histoires d’amour et un seul choix à faire. Entre l’homme bien éduqué, élégant et stable, le puissant et riche gentleman, et enfin l’artiste passionné et fauché.
Le cœur de Vimdie balance, «ça balance et ça balance», pour reprendre les paroles d’un tube culte, La femme de mon patron, du chanteur Malien Daouda, dans les années 80. Il est en bien mauvaise posture. Va-t-elle suivre sa raison ou obéir à l’amour. Qui choisira-t-elle? Le chic, le chèque ou le choc? Quelle sera l’aboutissement? Quelle influence aura son entourage dans son choix ? «Des Questions que se posent des milliers de femmes se trouvant dans la même situation, explique l’auteure du livre», explique l’auteure.
A la veille du 8 mars, journée internationale de la Femme, Juliana Diédhiou, à travers ces histoires de cœur, aborde également plusieurs sujets de société dans son roman. Des sujets tels l’esclavage sexuelle, le viol sur mineure, l’inceste et la violence conjugale. Les tabous de la société africaine autour de ce genre de drames. «Ces secrets qui détruisent des vies, éclatent des familles, emprisonnent des cœurs», explique Juliana qui souligne que ce roman interpelle et interroge sur les violences faites aux femmes et sur l’influence de l’entourage et des proches dans nos choix en général.
Mais à travers ce récit, l’auteur fait voyager le lecteur entre la France, l’Allemagne, l’Amérique et le Sénégal (Dakar, St-Louis, mais aussi et surtout dans sa région natale, la Casamance, dans les îles de Carabane, Cap Skiring, le village de Kafountine et le village de Kagnobon.
