Fiara: Le directeur général du Cosec se fait l’avocat du commerce national

Eco-Finance

Mamadou Ndione plaide pour la promotion du commerce intérieur. Il affirme que la Fiara est toujours une occasion de magnifier l’excellent travail fait par les producteurs nationaux. Mais, selon lui, la mise en condition de nos producteurs commence d’abord par les infrastructures. Et d’après lui, le chef de l’Etat a beaucoup fait en termes d’infrastructures pour mailler le pays et les orienter vers les zones de production.

«Il a beaucoup fait pour mener notre agriculture aux standards internationaux. Il a aussi fait dans la pêche, l’élevage, c’est la raison pour laquelle on voit en milieu rural l’impressionnant travail des petits producteurs par la taille, mais grands dans le sens de l’ambition. Le travail cumulé de ces producteurs devrait trouver un cadre de marketing gigantesque à travers la Fiara», souligne le directeur général du Cosec qui rappelle que son entreprise a encadré une quarantaine de producteurs dans cette foire initiée par le promoteur de lutte Pape Abdou Fall.

Par ailleurs, le directeur général du Cosec indique le commerce entre les pays africains peut aider le continent à mieux lutter contre l’insécurité alimentaire qui menace le continent avec la guerre en Ukraine. C’est du moins l’avis de Mamadou Ndione, le directeur général du Cosec qui s’exprimait, hier, en marge d’une visite à la Fiara. «La crise ukrainienne montre l’importance pour l’Afrique d’être autosuffisante d’une part et d’autre part de promouvoir le commerce intra africain, notamment pour garantir la sécurité alimentaire en Afrique», dit-il. Le Cosec est partenaire de la Fiara qui fait partie des agendas en matière de sécurité alimentaire, d’après Mamadou Ndione

Et selon lui, la Zlecaf est une opportunité de promouvoir le commerce à l’échelle du continent. «Je retrouve des structures que le Cosec a encadrées par le passé et qui nous disent que leurs produits se retrouvent maintenant dans les rayons des supermarchés ou s’exportent dans la sous-région. Des producteurs nous disent que c’est grâce à ce genre d’accompagnement qu’ils ont franchi une étape», poursuit-il.

Et d’ajouter : «Je dis aux producteurs, il y a l’étape gigantesque du marché africain, nous sommes entrés depuis 2021 dans la Zlacaf et le fait que le Sénégal ait eu par le passé ce genre de cadre nous donne un avantage comparatif pour la promotion des produits du cru. Donc, il va falloir accompagner les acteurs sur le plan logistique pour qu’ils exportent nos produits à travers l’Afrique et profiter de ce grand marché africain».

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