Climat des affaires : les chefs d’entreprises optimistes

Eco-Finance

Le climat des affaires s’est, en rythme mensuel, amélioré en mars 2022. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a augmenté de 6,8 points et s’est situé au-dessus de sa moyenne de long terme. Cette augmentation est, en partie, due à l’optimisme des chefs dans l’industrie, le commerce et les services. En glisse[1]ment annuel, l’indicateur du climat des affaires a progressé de 5,0 points, en mars 2022.

S’agissant de l’industrie, les contraintes à l’activité citées par les chefs d’entreprises interrogés sont les difficultés d’approvisionnement en matières premières (48%), la concurrence dé[1]loyale (28%), la demande (23%), le recouvrement des créances (23%), la fiscalité (8%), l’accès au crédit (8%) et la vétusté des équipements (8%). Toutefois, le climat des affaires dans ce sous-secteur s’est renforcé de 1,6 point, en rythme mensuel, en liaison avec le raffermissement des soldes d’opinion relatif à la production aux stocks de produits finis

Pour ce qui est des bâtiments et travaux publics, les enquêtés ont, en majorité, soulevé les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’accès au foncier (40%), la fiscalité (40%), la concurrence (20%) et l’accès au crédit (20%) comme principaux facteurs de blocage à l’activité. Le climat des affaires est resté stable dans ce sous-secteur, en mars 2022. Par conséquent, l’activité générale et les commandes publiques sont ressorties aux mêmes nivaux qu’en février.

Concernant les services, les difficultés mentionnées par les interrogés sont la concurrence déloyale (47%), le recouvrement des créances (47%), la fiscalité (33%), l’insuffisance de la demande (33%) et la corruption et fraude (13%). Néanmoins, l’indicateur du climat des affaires s’est amélioré de 10,6 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel, à la faveur de la bonne tenue du chiffre d’affaires et des commandes.

Dans le commerce, les chefs d’entreprises ont, en majorité, relevé le recouvrement des créances (100%), l’approvisionnement difficile en matières premières (40%), la concurrence déloyale (40%), la fiscalité (20%), l’accès au crédit et la demande (33%) comme principales entraves à l’activité. Le cli[1]mat des affaires s’est, toutefois, conforté (+5,4 points) dans le sous-secteur, en relation avec les chiffres d’affaires réalisé et attendu.

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